Les matchs Marseille vs Paris ou Paris vs Marseille continent encore et toujours.

Je n’aime absolument pas que Marseille se victimise par rapport aux décisions prises à Paris. Marseille a beau avancer tous les chiffres qu’elle veut, Marseille est en rouge écarlate, point barre. Le préfet avait pris des décisions, en prenant en compte les élus locaux, à savoir ne pas porter un coup de plus aux commerçants et surtout bars et restaurateurs. Mais Marseille et toute sa clique à la mairie, MPM et la région n’avait qu’à faire le nécessaire afin de protéger ses commerçants et ses concitoyens. Ce qui n’a jamais été le cas et encore moins avec cette crise de Covid-19.
Injuste pour les restaurants ?
Oui, je le pense. Ils font le nécessaire pour protéger leur clientèle. Mais que fait cette clientèle des bars et restaurants après leur repas, leur passage dans les bars ? Elle se réunit ailleurs et donc elle est porteuse de COVID-19. C’est à Marseille mais c’est partout en France.
Les restaurants ont deux jours pour écouler leur marchandise. C’est court mais moins court par rapport à mars. Entre collègues, nous sommes allés manger dans un restaurant. On sentait bien les larmes aux yeux, l’incompréhension du restaurateur lorsque nous avons discuté.
Les restaurants respectent la distanciation sociale entre les tables. Mais sur une table de 10, une personne peut être porteuse, sans qu’ils le sachent. Eux protègent leurs clients.
Mais que font tous ces gens après ? Surtout le soir. Surtout le week-end. Au lieu de sortir, ils se retrouvent chez eux et là, le virus peut se développer.
A l’heure actuelle, une personne peut en infecter trois autres. Vraiment énorme.
Délai de 10 jours ?
Fermeture de 10 jours pour tenter d’enrayer le flux de l’épidémie. Mais pas un délai de 10 jours. Cela aurait servi à quoi ? Les restaurants et bars ont obtenu 48 heures de délai et peuvent donc fermer le dimanche soir au lieu du vendredi soir. Et ce sera pour 7 jours avant que la situation ne soit réévaluée. Bien entendu, de nombreuses aides ont été annoncées. On verra donc dans 7 jours ce qu’il en est, même si la courbe commence à descendre.
Les politiques à Marseille
Lorsque le préfet a annoncé les mesures il y a une dizaine de jours, il l’a fait en concertation avec les politiques de Marseille, de la région.
A-t-on vu plus de transports en commun aux heures de pointe ? Non. A-t-on vu des gens plus masqués, alors que c’est obligatoire ? Encore moins. Ce n’est pas qu’à Marseille. C’est dans toutes les villes de France, notamment sur la Promenade des Anglais, à Nice.
Est-ce que les gens sont verbalisés ? Je ne le pense pas, vu que je vois pas de forces de l’ordre.
Les politiques m’énervent. Et ils ne me donnent vraiment pas envie de voter. Aux prochaines élections, je ne voterai pas ou je voterai blanc. Blanc bonnet et bonnet blanc. Un changement à la mairie de Marseille amène quoi ? Rien du tout. Toujours se victimiser.
Est-ce que les chiffres sont réels ? Je n’en sais rien. Il est vrai qu’il y a beaucoup de dépistages à Marseille. Merci à Raoult pour ça. Mais il est vrai que je ne sais pas si les calculs effectués sont réellement bons. Il parait que non. En tous les cas, on est rouge écarlate. D’ici à ce que l’on soit reconfiné.
Mais les vacanciers sont venus à Marseille. Tant mieux. Les chiffres sont bons, sur la saison. Mais pour faire des traversées, ils étaient tous entassés, sans distanciation sociale et souvent sans masque. Que l’on ne se plaigne pas de ce qui nous arrive.
Je veux bien que l’on conserve sa liberté. Mais on ne doit pas mettre en danger la vie d’autrui. Que l’AP-HM lance un cri d’alarme car elle n’a plus les moyens, que les places en réanimation sont saturées, est-ce que c’est faux ? Ceux qui l’ont vécu peuvent en témoigner. On choisit les patients pour les réanimations. Les personnes âgées restent en Ephad, point barre.
J’espère que la situation va s’améliorer d’ici les 15 prochains jours. L’automne arrive et avec lui ses maladies. La psychose de la COVID-19 ne doit pas saturer les urgences. Car oui il peut y avoir fièvre, il peut y avoir nez qui coule. Mais cela ne voudra pas forcément dire que l’on est atteint de la Covid. En plus, il y aura la grippe.
Je le répète, je n’aime pas porter le masque. J’ai chaud dessous, je m’étouffe. On ne m’entend pas lorsque je parle au téléphone. Je l’avale. Mais je le porte car je respecte la loi mais surtout je respecte les autres.