Gestes barrières, port du masque… Les suites du déconfinement.

Comment cela se passe-t-il selon ma petite expérience personnelle post confinement.
Au travail
Nous ne portons pas le masque et difficile de maintenir la distanciation sociale entre nous.. Jusqu’à fin mai, les gens devaient prendre rendez-vous avant d’être reçus. Maintenant, ils ont la possibilité de venir dans les bureaux. Toutefois, se désinfecter les mains et port du masque obligatoire pour les AG et les conseils syndicaux. Personnellement, lorsque je vois quelqu’un, je porte le masque et je ne serre pas la main. Pour certaines personnes avec qui j’ai de nombreux contacts, ils sont un peu surpris mais j’ai la parade. Je vous protège et je me protège.
Transports en commun
J’ai repris le bus sauf quand l’homme peut m’amener ou venir me chercher, ce qui s’est fait assez souvent. Mais quand je ne peux pas faire autrement, je prends le bus. Et là, port du masque obligatoire. Même si chauffeurs ou passagers de la RTM ne le portent pas. Pendant tout le temps que dure le trajet, je suffoque mais tant pis. Ils ont mis la clim et heureusement, même si normalement elle ne devrait pas être présente. J’ai repris pour la première fois le métro. Car après avoir attendu plus d’une demi-heure un bus qui n’est jamais arrivé – j’ai su plus tard qu’il y avait une manif – je ne serais jamais rentrée chez moi. Et comme ce sont les horaires vacances, les transports en commun sont moins importants. Il n’était pas trop bondé. Mais la distanciation sociales est impossible. Et tout le monde ne porte pas le masque. Le soir, si je dois prendre les transports en commun, je pense que je prendrai le métro. Gel hydroalcoolique sorti et dès que je touche quelque chose, j’en mets. Si je peux j’utilise autre chose que mes mains. Dès que je suis hors des transports en commun, masque enlevé.
Dans les magasins
Gel hydroalcoolique et masque obligatoires. Je suis revenue chez le coiffeur. A un moment donné comme nous étions seules, j’ai pu enlever mon masque car avec tous les petits cheveux, je m’étouffais. Elle, elle l’a gardé. Dans une presse, à côté de chez moi, personne ne le porte. Lorsque je suis allée chercher un colis, le vendeur ne le portait pas mais il s’est excusé. Personnellement, j’ai beaucoup de chances de ne pas avoir à porter le masque au travail. Pareil au resto, pour aller jusqu’à la table, je porte le masque.
En tous les cas, pour le moment, j’éviterai certains endroits fermés.
Dehors
Je ne porte pas le masque. J’essaie de m’éloigner des gens autant que possible. Si dans un endroit en extérieur, avec du monde, j’estime que je dois le porter, je le ferais. Pour le moment, j’éviterai également certains endroits où du monde s’agglutine, comme à Nice par exemple.
C’est très important
dans les entreprises, c’est clair : dans les milieux confinés de travail, le masque devient un Équipement de Protection Individuel (EPI) comme les autres, avec les mêmes règles du Code du Travail : Fournis gratuitement ! : https://www.officiel-prevention.com/dossier/formation/port-des-epi/les-equipements-de-protection-individuelle-epi